Pour le rappeur des Hauts-de-Seine, l'État a été « beaucoup trop mou et faible » lors des émeutes survenues en France suite au décès de Nahel.
Dans un entretien donné pour l’un des journaux du groupe Ebra, le rappeur s'est confié en disant que l'État français a été "beaucoup trop mou et faible" face aux événements dramatiques survenus après la mort d'un adolescent de 17 ans, Nahel. Selon lui, « les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités. Dans d’autres pays comme aux États-Unis, c’est loin d’être parfait, mais tu ne défies pas la police à la bagarre ».
Dans cette même interview, le rappeur a ajouté "Bien sûr que c'était choquant. Le policier n'était visiblement pas en danger de mort". Avant d'affirmer "Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l'État, ne se font pas respecter".
L'artiste de 46 ans, vivant actuellement à Miami a comparé ces violences urbaines à un "abcès qui avait besoin de péter". Avant d'ajouter "Ce n'était pas forcément dû à la mort du petit Nahel, c'est l'expression d'un mal-être, d'un ras-le-bol, de l'ennui en banlieue, de la situation financière". Puis, le rappeur a continué son analyse en disant : "Ils se sont défoulés", et ces jeunes "Ils savent très bien que ça ne résoudra rien, c'est histoire d'exister".